Ce samedi 12 décembre se disputera au centre sportif du Poseidon la deuxième édition du Grand Prix de Woluwe-Saint-Lambert. Organisé par le Judo club du Poseidon-Ryu, ce tournoi junior est réservé aux participants de dix à quatorze ans. Compétition individuelle, elle se disputera entre des jeunes judokas venus de nombreux clubs. Au programme, une compétition amicale pour les jeunes de dix à treize ans, ainsi qu’une compétition « classique » pour les U15.
Pour l’occasion, les jeunes compétiteurs seront d’ailleurs mis au même pied que leurs aînés en compétitions seniors : pesées et catégories d’âges de rigueur, les matchs se joueront sous les regards attentifs d’arbitres officiels de la Fédération Francophone Belge de Judo. Bref, ce tournoi amical est avant tout l’occasion, pour ses jeunes participants, d’entrer en douceur dans le grand bain des compétitions.
Une fois de plus avec cet événement, le club du Poseidon-Ryu fait la part belle aux plus jeunes, et leur propose une compétition de haut niveau, encadrée par des judokas expérimentés. Un encadrement de qualité mis à disposition des futurs judokas, un engagement de la part du club que tenait à souligner Guy Bisiau, entraîneur des judokas woluwéens.
« Le judo est avant tout une école de vie, et cette compétition est une étape importante pour nos membres. Le club attache beaucoup d’importance à la qualité de la formation. Samedi, les jeunes seront en situation réelle de compétition officielle, ce qui leur permet de se frotter à des judokas venus d’autres clubs, et est une des premières étapes vers le haut niveau, pour ceux qui veulent poursuivre jusque-là. »
Et qui dit compétition, dit aussi montée de stress chez les compétiteurs. Une légère tension que Guy Bisiau ressent chez ses élèves, mais qu’il juge bénéfique pour leur formation. Le Grand Prix de Woluwe, c’est avant tout un pas de plus dans l’apprentissage du judo.
« Le stress fait partie du jeu, et pour aller loin en compétition, il faut savoir gérer ses émotions. Ici, il s’agit de l’un des premiers tournois de certains enfants, et entre eux, ils en parlent beaucoup. On sent tous une légère montée d’angoisse, une légère crainte de l’événement, mais tout se passera bien. C’est aussi le but du Grand Prix, qui permet aux jeunes de franchir un palier dans leur pratique de leur art martial. Face à des arbitres officiels et devant un public, les plus petits seront évidemment impressionnés, mais il n’y a aucun autre objectif que de les préparer aux compétitions. D’ailleurs, tous seront récompensés pour leur participation. »