Les travées du stade Fallon ne résonnent plus des chants des supporters du White Star Woluwe mais l’histoire du matricule 5750 est profondément ancrée à Woluwe. Denis Dessaer, l’ancien capitaine de l’équipe alors coachée par Felice Mazzu, championne en Division 3 et qui avait flirté avec la D.1, nous confie les souvenirs de ses quatre années passées au club. Sans aucun doute les plus belles de sa carrière.
Denis, quels souvenirs gardez-vous de votre passage au White Star?
« Un souvenir magnifique. Ce furent les meilleurs moments de ma carrière, très certainement. Je n’en retiens que du positif. »
Pouvez-vous nous évoquer l’un ou l’autre moment particulièrement marquant ?
« Les moments marquants, c’était… tout le temps ! Vraiment, c’est une époque inoubliable dans ma carrière. On prenait du plaisir à chaque match, à chaque entraînement. Au sein de l’équipe, nous étions très soudés, l’ambiance était exceptionnelle. Et avec le staff aussi on s’entendait tous très bien, sur le terrain et en dehors. On formait un groupe uni, et c’est ça qui est le plus marquant. »
D’autant plus que les résultats étaient au rendez-vous. Lors de la saison 2010-2011, vous finissez champion de D.3 sous les ordres de Felice Mazzu, et vous vous offrez le scalp d’équipes de D.1 en coupe de Belgique notamment.
« Oui, on formait une équipe très compétitive. La première saison avec Felice Mazzu, on a fini champion au terme d’un championnat exceptionnel avec des joueurs incroyables, c’était incroyable. Nous étions vraiment bons dans tous les secteurs de jeu. Et on a battu Lokeren et Zulte-Waregem en coupe de Belgique lors de deux gros matchs. On a été jusqu’en quart de finale de la coupe, donc oui, on était très content. Et en D.2, on a fait aussi de bons résultats, mais le club a alors connu les problèmes financiers qu’on connaît et ce fut la fin… C’est dommage mais je n’en garde que les bons souvenirs et les bons côtés. »
Mais reconnaissez-vous encore « votre » club sous sa nouvelle forme ?
« Non, absolument pas. Il ne s’agit plus du même club, il ne prône plus les mêmes valeurs. Ce n’est plus le même stade, il n’y a plus aucun joueur. Le White Star Woluwe a toujours été un club familial. Il n’y a plus rien de cette époque dans ce White Star-là. J’y ai rencontré des gens exceptionnels, j’y ai noué de fortes amitiés, j’ai connu un coach fantastique. C’était magique. »
On vous sent encore très ému quand vous évoquez le club. Cela reste malgré tout votre club de cœur ?
« Mon club de cœur, sans doute. Avec les années que j’y ai passées, et le groupe qu’on formait, c’est sûr que cela reste les meilleurs souvenirs de ma carrière. Je n’oublierai jamais cette période. »