Après un mois de janvier au cours duquel son équipe n’a quasiment pas joué, et un début de mois de février semblable, Alain Putmans se prépare à un déplacement très difficile, ce samedi soir, sur le terrain de Stockel B. Les voisins sont en effet leaders de la P.4I. Autant dire que ce sera chaud pour le Woluwe FC.
1. Alain, comment sentez-vous vos joueurs après une trêve aussi longue?
« Les dernières semaines ont été très particulières. Il y a d’abord eu quasiment quatre semaines d’arrêt, puis nous avons rejoué deux matchs avant de nous arrêter une nouvelle fois pendant près d’un mois. Dans un cas pareil, ce n’est pas évident de garder la motivation des gars intacte, surtout quand il commence à faire froid. Chez nous, ils jouent gratuitement et quand il commence à faire froid, il y a moins de monde à l’entraînement. Nous avons donc disputé deux matchs amicaux pour garder un semblant de rythme. On verra si on tiendra le coup samedi soir. Mais je me dis que dans l’ensemble, je ne peux pas encore trop me plaindre. »
2.En plus, vous affronterez le leader dans un derby attendu!
« C’est vrai. On connaît bien Stockel évidemment, tout comme je connais bien le coach, Didier Wittebolle. Ce ne sera pas facile d’autant que j’ai encore deux joueurs qui sont suspendus et deux autres qui sont toujours en congé. C’est sans aucun doute l’équipe la plus complète de la série, peut-être pas celle qui joue le mieux au football. Je pense que si nous sommes dans un bon soir, on peut lui poser des difficultés. »
3.L’espace de quelques semaines, on s’est dit que le Woluwe FC pouvait viser un ticket vers la P.3. Est-ce une opportunité à oublier?
« Parfois, je me pose des questions sur l’organisation de la P.4 autant que sur mes joueurs. Nous sommes capables de battre toutes les équipes mais nous avons aussi perdu des points de façon incompréhensible. A côté de ça, je constate que certains perdent des points sur le tapis vert, que des équipes perdent plus de cinq fois par forfait mais continuent à jouer en championnat. Je ne comprends plus rien! Mathématiquement, nous ne sommes pas encore écartés de la course à la deuxième place mais c’est vrai que cela tiendrait du miracle. Globalement, et j’insiste, je me dis que nous faisons du bon boulot pour une équipe qui a été construite à la fin du mois de juin dans l’urgence. »