Depuis quelques mois, Nicolas Migeot est le secrétaire de ce club de volley sympathique qui évolue au Poseidon. Ce qui ne l’empêche de continuer à monter au filet pour y mettre quelques « smashes » puissants. Découverte d’un club qui évolue en N3.
« Je suis arrivé comme joueur en 2011 », se souvient-il. « Je connaissais le coach et il m’avait demandé de rejoindre le club. L’année dernière, ma fonction a un peu évolué. Je me plais bien ici. Nous avons actuellement deux équipes et une trentaine de membres. Pas plus. Pourquoi? Pour des questions de disponibilité de salle d’abord, parce que d’un point de vue administratif, nous ne saurions pas gérer davantage et enfin, parce que le Bruxelles Est Volley Club fait de la formation et parce que nous n’avons aucun intérêt à lui faire de la concurrence », reprend Nicolas Migeot. « Rares sont les jeunes qui se dirigent vers notre sport et quand bien même, un jeune nous appelle pour nous poser des questions, nous le renvoyons systématiquement vers le B.E. »
Le club a quitté les séries provinciales la saison dernière et est désormais en N3. Mais il est trop tôt pour dire si ce n’est que le début d’une grande aventure sportive ou si Woluwe Volley se contentera d’y rester: « Cette saison, l’objectif est le maintien. Nous avons fini par quitter la P.1 après trois années où nous avions fini sur le podium. Notre deuxième équipe évolue pour sa part en P.2 et il n’est pas interdit de penser qu’elle grimpera un échelon à l’avenir. Ce serait déjà bien. »
Nicolas Migeot a, comme d’autres joueurs de l’équipe 1, évolué plus haut: « Je dirais que la moitié de l’équipe a évolué en N1 ou en N2. Cela nous apporte de l’expérience. Personnellement, je suis originaire du Namurois et j’ai joué en N1. Nous nous contentons de nous entraîner une fois par semaine. Je pense que c’est unique à notre niveau de s’exercer aussi peu », conclut le dirigeant de l’entité woluwéenne.