Alors qu’il n’a que 31 ans, Frédéric Dupont a déjà passé la moitié de sa vie, sportive entendons-nous, à La Rasante. Et il ne changerait de club pour rien au monde. « Je sais que c’est un peu simple à dire, mais je suis attaché au blason et aux couleurs de mon club », dit-il.
Débarqué en provenance de Chaumont-Gistoux à l’âge de 15 ans, Frédéric Dupont s’est tout de suite senti comme un poisson dans l’eau au stade Fallon: « A l’époque, le club était au plus mal sportivement et il avait décidé de donner la chance à de nombreux jeunes. Cela explique que dès mon arrivée, j’ai pu jouer en équipe première. C’était assez précoce, je le reconnais, mais cela m’a permis d’apprendre très vite. »
A plusieurs reprises, Frédéric Dupont aurait pu quitter La Rasante, notamment pour rejoindre des formations de DH, mais il avait juré fidélité à son club: « J’ai été international de jeunes à plusieurs reprises et j’ai en effet eu l’opportunité d’aller dans des clubs plus importants mais je n’ai pas donné suite à leur appel du pied. Je me suis toujours plu à La Rasante. Le projet sportif me correspondait bien. Un groupe soudé et sympa s’était formé, je ne voulais pas m’en aller. »
En 16 saisons, le gardien de but a vu passer des joueurs, des équipiers, des copains, des dirigeants. Mais il a surtout vu son club exploser, dans le bon sens du terme: « Quand je suis arrivé, La Rasante comptait tout au plus 100 membres. Aujourd’hui, nous sommes 800! C’est vous dire la progression. Globalement, le hockey est devenu meilleur et si je dois comparer le niveau de la division dans laquelle j’évolue avec mon club et celui de l’époque à laquelle j’ai débuté, je dirais que ce n’est plus du tout pareil. Actuellement, nous essayons de nous sauver en D.1, qui est en fait le deuxième échelon du hockey, et j’avoue que les matchs sont très serrés. Deux ou trois équipes survolent la compétition mais les autres se valent et cela complique la donne. »