Alors que les équipes premières, aussi bien chez les Dames (invaincues en P.1) que chez les hommes (leaders en P.2A et deuxièmes P.2B) jouent les premiers rôles, le Royal Linthout peut aussi compter sur ses équipes de jeunes pour promouvoir sa bonne image par le biais d’excellents résultats. Alain Lambert, le président, en est évidemment le premier ravi.
« Avec 120 jeunes répartis sur plus de dix équipes, dont de nombreuses ont d’excellents résultats, je suis évidemment très heureux », explique-t-il. « Nos minimes, dirigés par Jordan Kinard, et nos juniors, coachés par Raphaël Saïd (également coach de l’équipe de P.2A), réalisent des prouesses puisqu’ils sont premiers de leur championnat dans une série très relevée. Je constate qu’il y a une progression globale du niveau de nos équipes de jeunes et quand j’entends que dans certains clubs, il y a de l’absentéisme au niveau des entraînements, je peux vous assurer que chez nous, il y a 10 à 14 joueurs à chaque séance. Je me dis qu’on fait plutôt bien notre boulot… », ajoute Alain Lambert.
Si le club pensionnaire du centre sportif du Poseidon a abandonné l’idée de faire du baby-basket dès l’âge de 3 ou 4 ans, il se concentre à donner la meilleure formation possible aux enfants dès 6 ans: « Généralement, nous ne devons pas recruter beaucoup de joueurs car la majorité de nos éléments restent d’année en année. Ce qui fait qu’au mois de mai, nos équipes pour la saison suivante sont déjà complètes. Et pour les quelques places libres, les premiers arrivés sont les premiers servis. Nous ne faisons pas d’élitisme. »
Reste que si les performances des équipes de jeunes sont très importantes, parce que le club assume un rôle social à Woluwe Saint-Lambert, les résultats des équipes premières le sont tout autant.
« Remonter en P.1 est un must et c’est plutôt bien parti. C’est de l’ambition mesurée. Nous ne voulons pas aller plus haut mais avoir une équipe dans chaque série est une bonne chose. Il est même envisageable que nous ayons, à l’avenir, une équipe en P.3 pour permettre à nos meilleurs jeunes d’y progresser », conclut le président.