Chacun d’entre vous a probablement déjà joué au scrabble, entre amis ou en famille, au coin du feu un soir d’hiver ou sur une terrasse en plein été. Le concept est simple: un plateau, une plaquette avec quelques lettres et l’obligation de composer des mots de la langue française. Cette discipline de l’esprit, Philippe Roelandt et Françoise Richard la maîtrisent et la pratiquent une fois par semaine au Kapelleveld.
Fondé en février 1973 dans une commune voisine, le club de scrabble qui est désormais établi au centre civique du Kapelleveld, est le plus vieux du monde! Un record assez exceptionnel dont est fier Philippe Roelandt, qui a connu les prémices de l’entité.
« Bien entendu que c’est une fierté! Quarante-deux ans d’existence et avoir ce statut de plus vieux club francophone du monde, c’est super. Il faut savoir que les clubs de scrabble ont vu le jour en Belgique », explique-t-il. « En ce qui nous concerne, le club a vu le jour en 1973 à Auderghem avant de fusionner, en 1982, avec celui de Woluwe-Saint-Lambert. Depuis lors, il est établi dans la commune. En ce qui me concerne, j’ai toujours été passionné de jeux de lettres. Je faisais des mots croisés mais ici, j’ai en plus la convivialité et les échanges avec les membres. Ce n’est, en rien, une compétition élitiste. L’esprit ludique prime sur le reste. »
Françoise Richard fait aussi partie de la trentaine de membres mais aussi de la direction. Elle explique les différences entre le scrabble dit classique et celui qui est pratiqué au MJA: « Nous jouons en duplicate. Cela signifie que chacun reçoit les mêmes lettres, à charge pour nous de faire le mot qui vaut le plus de points. C’est un arbitre qui tire les lettres. Personnellement, je suis arrivée au club par le biais d’un ami avec lequel je jouais au tennis et je m’y plais énormément. »
Le MJA fait aussi des Interclubs et dans ce cas-là bien entendu, il s’agit de gagner. Ce qui est moins le cas quand les membres se réunissent entre eux, pour le plaisir.
« Souvent, des gens me racontent qu’ils préfèrent jouer entre eux par internet », embraie Philippe Roelandt. « Ce à quoi je leur réponds que c’est impersonnel et que rien ne vaut de se retrouver dans un lieu commun. C’est un peu comme la troisième mi-temps au foot. »
La concentration et la réflexion en plus.
Informations: phil.roelandt@gmail.com